20 février 2007
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Editions d'Organisation, 2004
Présentation du livre :
" L’audit que nous présentons dans cet ouvrage est « caractériel » sous deux aspects bien distincts : d’une part, parce que son objet est de décrire certains caractères types que chacun d’entre nous rencontre inévitablement dans les entreprises ; d’autre part, parce que le profil des consultants que nous sommes répond à une perception critique, alliant une petite part d’ironie à une grosse part de bienveillance de fond.
En bien des aspects, il faut le dire, cet ouvrage s’inspire de celui que l’illustre Jean de La Bruyère (1645-1696) avait lui-même tiré d’une traduction des Caractères de Théophraste, moraliste grec disciple d’Aristote (385 env. -322 av. J.-C.).
Il est intéressant – et au demeurant assez corrosif – de constater à quel point les travers et les ridicules des hommes sont les mêmes, dans les cercles de pouvoirs, petits et grands, depuis quelque 1 500 ans ! L’histoire raconte que, à l’époque de La Bruyère, la Cour s’arrachait ces Caractères non pas pour connaître la pensée dudit Théophraste, mais pour deviner, avec force pénétration, « qui » parmi les courtisans, avait inspiré à ses dépens tel ou tel portrait assassin. Gageons que l’exercice ne vous séduira pas moins !
Voici donc l’entreprise décrite sous l’un de ses versants les plus quotidiens : la cour du roi. Tout au moins de l’un des rois du dessus ; un de ceux à la place duquel on aimerait être roi soi-même… une cour qui s’étend donc, pour paraphraser les princes qui nous gouvernent, jusqu’au plus bas niveau de l’entreprise ! Des ducs et pairs aux servantes accortes, des ministres en titre aux petits chefs vieillissants, les intrigues et les alliances, les jeux et le paraître, tout conduit à se forger une seconde nature, faite de « caractères » aisément identifiables et descriptibles. Ainsi condensés en quelques lignes, ces caractères tracent une esquisse de différents types humains, approchés ici par leur côté le plus sympathique : la faiblesse humaine qui les sous-tend.
Plus que des tiroirs, ces caractères jouent ainsi comme des repères permettant de mieux comprendre – et donc de mieux maîtriser – les implications de nos travers dans nos activités professionnelles. Ni traité savant, ni manuel de management, notre étude ne prétend qu’apporter un peu de recul sur nos difficultés relationnelles les plus fréquentes en entreprise.
Ce faisant, ces croquis sont dénués de toute volonté moraliste, voire moralisante ; l’ironie patente qui en est la trame vise plutôt à dédramatiser et démystifier des comportements et contradictions, auxquels personne n’échappe, ni comme victime… ni comme bourreau ! Ces caractères ne sont pas non plus un traité de psychologie sociale. Les analyses, conseils ou avis que vous y trouverez se réfèrent plus à une expérience personnelle de l’humain qu’à des théories psycho-comportementalistes très élaborées. Bref, ni moralisateur, ni psychologue, nous nous sommes réservé une autre fonction pour cet audit un peu particulier.
Autrefois, les rois et les grands s’attachaient les services d’un « fou » chargé, comme l’évoquait Baudelaire, « de les faire rire quand le Remord ou l’Ennui les obsédaient »… Responsabilité sanitaire, en quelque sorte ; fonction d’autocritique que le pouvoir rend paradoxalement impossible à tenir pour soi-même. Nous pensons effectivement que l’entreprise moderne s’apparente tellement à la cour du roi, qu’il y faut bien un « fou ». C’est ce rôle-là que nous préférons y tenir. Le genre veut donc que nous soyons souvent injustes, peut-être même prétentieux, caricaturant des comportements parfois nobles ou ridiculisant des intentions parfois sincères. Vous ferez le tri vous-mêmes, sachant, comme le dit le proverbe, que « les fous sont plus utiles aux sages que les sages aux fous ».
Il doit bien demeurer possible d’avoir le sens des affaires en gardant le sens de l’humour ?! C’est probablement l’un des meilleurs remèdes à l’incontournable schizophrénie de nos journées souvent si mal remplies ! S’accommoder des farceurs, et de celui qui est en nous, vaut bien des thérapies et des économies d’antidépresseurs…"
Les collègues décrits dans l'ouvrage :
Présentation du livre :
" L’audit que nous présentons dans cet ouvrage est « caractériel » sous deux aspects bien distincts : d’une part, parce que son objet est de décrire certains caractères types que chacun d’entre nous rencontre inévitablement dans les entreprises ; d’autre part, parce que le profil des consultants que nous sommes répond à une perception critique, alliant une petite part d’ironie à une grosse part de bienveillance de fond.
En bien des aspects, il faut le dire, cet ouvrage s’inspire de celui que l’illustre Jean de La Bruyère (1645-1696) avait lui-même tiré d’une traduction des Caractères de Théophraste, moraliste grec disciple d’Aristote (385 env. -322 av. J.-C.).
Il est intéressant – et au demeurant assez corrosif – de constater à quel point les travers et les ridicules des hommes sont les mêmes, dans les cercles de pouvoirs, petits et grands, depuis quelque 1 500 ans ! L’histoire raconte que, à l’époque de La Bruyère, la Cour s’arrachait ces Caractères non pas pour connaître la pensée dudit Théophraste, mais pour deviner, avec force pénétration, « qui » parmi les courtisans, avait inspiré à ses dépens tel ou tel portrait assassin. Gageons que l’exercice ne vous séduira pas moins !
Voici donc l’entreprise décrite sous l’un de ses versants les plus quotidiens : la cour du roi. Tout au moins de l’un des rois du dessus ; un de ceux à la place duquel on aimerait être roi soi-même… une cour qui s’étend donc, pour paraphraser les princes qui nous gouvernent, jusqu’au plus bas niveau de l’entreprise ! Des ducs et pairs aux servantes accortes, des ministres en titre aux petits chefs vieillissants, les intrigues et les alliances, les jeux et le paraître, tout conduit à se forger une seconde nature, faite de « caractères » aisément identifiables et descriptibles. Ainsi condensés en quelques lignes, ces caractères tracent une esquisse de différents types humains, approchés ici par leur côté le plus sympathique : la faiblesse humaine qui les sous-tend.
Plus que des tiroirs, ces caractères jouent ainsi comme des repères permettant de mieux comprendre – et donc de mieux maîtriser – les implications de nos travers dans nos activités professionnelles. Ni traité savant, ni manuel de management, notre étude ne prétend qu’apporter un peu de recul sur nos difficultés relationnelles les plus fréquentes en entreprise.
Ce faisant, ces croquis sont dénués de toute volonté moraliste, voire moralisante ; l’ironie patente qui en est la trame vise plutôt à dédramatiser et démystifier des comportements et contradictions, auxquels personne n’échappe, ni comme victime… ni comme bourreau ! Ces caractères ne sont pas non plus un traité de psychologie sociale. Les analyses, conseils ou avis que vous y trouverez se réfèrent plus à une expérience personnelle de l’humain qu’à des théories psycho-comportementalistes très élaborées. Bref, ni moralisateur, ni psychologue, nous nous sommes réservé une autre fonction pour cet audit un peu particulier.
Autrefois, les rois et les grands s’attachaient les services d’un « fou » chargé, comme l’évoquait Baudelaire, « de les faire rire quand le Remord ou l’Ennui les obsédaient »… Responsabilité sanitaire, en quelque sorte ; fonction d’autocritique que le pouvoir rend paradoxalement impossible à tenir pour soi-même. Nous pensons effectivement que l’entreprise moderne s’apparente tellement à la cour du roi, qu’il y faut bien un « fou ». C’est ce rôle-là que nous préférons y tenir. Le genre veut donc que nous soyons souvent injustes, peut-être même prétentieux, caricaturant des comportements parfois nobles ou ridiculisant des intentions parfois sincères. Vous ferez le tri vous-mêmes, sachant, comme le dit le proverbe, que « les fous sont plus utiles aux sages que les sages aux fous ».
Il doit bien demeurer possible d’avoir le sens des affaires en gardant le sens de l’humour ?! C’est probablement l’un des meilleurs remèdes à l’incontournable schizophrénie de nos journées souvent si mal remplies ! S’accommoder des farceurs, et de celui qui est en nous, vaut bien des thérapies et des économies d’antidépresseurs…"
Les collègues décrits dans l'ouvrage :
- - Alban, ou l’eunuque inventif
- - Alexia, ou l’orgueilleuse
- - Charles, ou la grossièreté
- - Elodie ou le stress en zone rouge
- - Etienne, ou le complaisant
- - Félix, ou la victime offerte
- - Florence, ou l’angoisse dirigiste
- - François-Régis, ou la flemme masquée
- - Géraldine, ou le moulin-à-vent
- - Guy, ou l’opportuniste
- - Hugues, ou la dialectique opiniâtre
- - Janine, ou l’incontinence verbale
- - Jérôme, ou le placard survolté
- - Kévin, ou l’échec innocent
- - Marjorie, ou l’ambition assistée par ordinateur
- - Martial, ou le délégataire scrupuleux
- - Patrick, ou le râleur incarné
- - Pauline, ou la timidité maladive
- - Rémi, ou la grenouille
- - Stéphane, ou « le » politique
- - Viviane, ou la sémillante consultante